Bonne Année!
De retour à la réalité, après un repos de la période des Fêtes bien mérité. Comme je le pensais, l'Affaire Goodale a fini par éclater et elle embarasse grandement Paul Martin. Quelqu'un, quelque part a parlé et ce n'est qu'une question de temps avant que la vérité soit connue. On aurait pu croire que les "nouveaux libéraux" avaient compris avec l'histoire des commandites : il faut garder à distance de la gestion des affaires de l'État les groupes d'intérêts particuliers. Tôt ou tard, les gens qui gravitent autour des politiciens et qui contribuent, toujours de façon intéressée, au financement des partis, se croirons autorisés à profiter de leurs accès privilégiés et des informations qu'ils ne devraient pas posséder. Ils se laisseront séduire par la possibilité de faire des gains rapidement. Nos politiciens doivent arrêter de se leurrer : la plupart des gens d'affaires qu'ils considèrent comme leurs loyaux supporteurs ne se sentent pas liés par un quelconque sentiment de loyauté envers un parti politique. La seule loyauté qu'ils connaissent est celle du portefeuille.
Pourtant, aussi embarassante qu'elle soit, l'Affaire Goodale ne devrait pas affecter beaucoup les intentions de votes dans la province de Québec. Si les témoignages en direct de la Commission Gomery ont réussi à toucher une corde sensible ici, c'est autre chose pour cette histoire de délit d'initiés, impliquant des gens d'affaires de Bay Street et par laquelle la population québécoise ne se sent pas véritablement concernée. C'est la campagne sans failles menée par Stephen Harper qui risque de brouiller les cartes chez nous.
Les conservateurs ne feront sans doute pas élire de députés au Québec (ou tout au plus un ou deux), mais une augmentation de quelques points de pourcentage à leur appui pourrait changer la donne dans certains comtés ou la lutte est plus serrée. Depuis l'arrivée du BQ à Ottawa, beaucoup de fédéralistes mécontent parquaient leurs votes chez les bloquistes. Si une alternative leur est offerte en la personne d'un Stephen Harper plus accessible et moins effrayant, je crois que certains de ces électeurs voudront voter à nouveau pour un parti fédéraliste, ce qui ne peut que nuire aux séparatistes d'Ottawa.
OUPS! Je crois que je me suis échappé et que j'ai fait une deuxième prédiction...
Jules.
Pourtant, aussi embarassante qu'elle soit, l'Affaire Goodale ne devrait pas affecter beaucoup les intentions de votes dans la province de Québec. Si les témoignages en direct de la Commission Gomery ont réussi à toucher une corde sensible ici, c'est autre chose pour cette histoire de délit d'initiés, impliquant des gens d'affaires de Bay Street et par laquelle la population québécoise ne se sent pas véritablement concernée. C'est la campagne sans failles menée par Stephen Harper qui risque de brouiller les cartes chez nous.
Les conservateurs ne feront sans doute pas élire de députés au Québec (ou tout au plus un ou deux), mais une augmentation de quelques points de pourcentage à leur appui pourrait changer la donne dans certains comtés ou la lutte est plus serrée. Depuis l'arrivée du BQ à Ottawa, beaucoup de fédéralistes mécontent parquaient leurs votes chez les bloquistes. Si une alternative leur est offerte en la personne d'un Stephen Harper plus accessible et moins effrayant, je crois que certains de ces électeurs voudront voter à nouveau pour un parti fédéraliste, ce qui ne peut que nuire aux séparatistes d'Ottawa.
OUPS! Je crois que je me suis échappé et que j'ai fait une deuxième prédiction...
Jules.
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